samedi 7 avril 2018

Un sombrero est un chapeau

Après avoir passé un long moment en terrasse à boire des bières mexicaines et à analyser les scènes que nous voyons devant nous, nous rentrons à notre hôtel nous poser un moment.
Le premier constat que nous faisons est qu'il y a une majorité de descendants des peuples originaires de ce continent et que les blancs sont en fait très minoritaires. Étonnamment, ce sont ces mêmes blancs qui ont pourtant le pouvoir ici et l'argent. A la télévision d'ailleurs, on verra très peu de mexicains de la rue tels que nous les croisons, mais surtout des grands blancs mexicains qui semblent être tous top modèles.
Le deuxième constat que l'on peut faire c'est la pauvreté de beaucoup de personnes. Certains viennent mendier mais la grande majorité vend des produits. Il y a beaucoup d'enfants qui vendent dans les rues. Les plus petits vendent des chewing-gums sur une tablette qu'ils portent devant eux, les plus grands ont des charrettes de nourriture fabriquées à la maison.
Car la particularité au Mexique c'est que n'importe qui sachant cuisiner peut vendre à manger. On est loin des normes d'hygiène de nos pays et pourtant, nous avons été clients de ces commerces improvisés et nous n'avons jamais été malades.
A Mexico, nous sommes également amusés par les commerces qui sont en fait ce qui pourrait être des boxs de garages chez nous qui sont transformés en boutique. Il est n'est pas rare de voir le réparateur d'électro ménagers réparer une machine à laver dans la rue, un plombier faire des soudures dans la rue...
Et puis il y a aussi les appartements des gens des rez-de-chaussée dont les cuisines sont ouvertes sur la rue et dont les propriétaires font à manger.
Cela donne cette impression que tout le monde vit dehors et que la vie se fait à l'extérieur.
Notez sur la photo ci-dessous la couleur rose des taxis de Mexico les rendant très visibles.
Notre hôtel est facilement repérable à sa couleur orange.
Nous prenons quelques minutes pour connaître les consignes à appliquer en cas de séisme (nous en ressentirons un plus tard durant notre voyage)
La fin de journée pointe son nez.
Nous traversons le quartier chinois.
Les bâtiments commencent à s'illuminer.

A quelques pas de notre hôtel s'élève une tour de télécommunications.
Le Palacio de Bellas Artes semblent être un lieu où les habitants aiment à prendre le frais car autant il fait chaud la journée (36°c) autant les nuits sont fraîches (11°c). Cette fraîcheur est sans doute due à l'altitude et au fait que nous sommes encore en hiver qu'on le veuille ou non.
J'aime beaucoup les nuages illuminés par le soleil couchant au-dessus de la Tour Latinoamericana.
Au détour d'une rue, on découvre cette pâtisserie. Nous serons clients de l'une d'entre elles plus tard dans notre voyage. Vous vous munissez d'un panier en osier et vous choisissez vous-mêmes sur les étagères les gâteaux que vous souhaitez acheter.
 Là, c'est une danse endiablée qui a lieu, limite de la transe.
Nous faisons un saut dans le quartier des mariachis, ces musiciens célèbres qui ont donné une mauvaise image au monde concernant le chapeau qu'ils portent que nous appelons ici un sombrero. En fait sombrero est tout simplement le mot pour dire chapeau en espagnol. Les mariachis portent un charro, charro qui est uniquement porté par ces musiciens et non pas par les mexicains dans le quotidien.
Notre repas du soir consistera en empanadas (chaussons fourrés) et en frozen margaritas.
 Demain, nous visiterons encore la capitale...


1 commentaire:

plou a dit…

bière , charro et empanadas